Publié dans Société

Brigade féminine de proximité - Chasse aux « lycéens buissonniers »

Publié le lundi, 08 février 2021

Accueillir les élèves mineurs dans les salles de jeux durant les heures de cours est considéré comme un détournement, selon le responsable de la communication au sein de la Police nationale, le commissaire Raveloson Alexandre. Cependant, des salles des jeux sont occupées dernièrement par des élèves durant les heures de cours et la récréation. Certains d’entre ces derniers vont jusqu’à manquer les cours et le déjeuner pour jouer dans ces endroits.

Face à cette situation, la Police nationale à travers la Brigade féminine de proximité (BFP) a effectué une descente inopinée aux alentours de Faravohitra et Ambohipotsy. En conséquence, une vingtaine de « lycéens buissonniers » ont  été ramassés. Certains ont été en train de jouer dans les salles de jeux, tandis que d’autres ont fait des rendez-vous amoureux. Après une séance de sensibilisation, ces lycéens ont été emmenés dans leurs établissements respectifs ou chez pour ceux qui ont déjà fini les cours. En parallèle, le propriétaire de la salle de jeux a été convoqué à la BFP de Tsaralalàna. Après une notification, la pénalisation ira jusqu’à la confiscation de son autorisation d’exercer. D’après ce responsable au sein de la Police nationale, la protection des mineurs figure parmi ses priorités, d’autant plus que le nombre de cas de viol et de violence envers les mineurs ne cesse d’augmenter dans le pays, ces derniers temps. Outre les salles de jeux, beaucoup d’autres endroits ne sont pas autorisés pour les mineurs, notamment les bars, les casinos et les boites de nuit. « Nous faisons régulièrement des descentes dans ces endroits. Mais cette fois-ci, c’était différent à cause de la plainte des riverains », soutient-il. D’un autre côté, la Police nationale sollicite les parents et les établissements à bien surveiller ces élèves. Ils ne devront en aucun cas sortir de l’établissement scolaire durant les heures de cours, sauf s’ils ont une autorisation ou un motif valable. Avec la mondialisation, l’éducation des enfants et adolescents est de plus en plus difficile. Les parents et les enseignants détiennent des rôles très importants dans ce domaine. 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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